La transmission et la reprise d‘entreprise et un sujet important de la vie économique de notre pays.
Elle concerne à la fois les parties en présence, à savoir cédant et repreneur, mais aussi les salariés, le savoir-faire, l’économie régionale, les bassins d’emploi… Sur l’aspect technique, elle s’appuie sur des compétences juridiques, financières, de la comptabilité, du social, du réglementaire… et en amont une approche entre personnes qui doit être rassurante.
En France il se dit que 500 000 entreprises seront à la vente dans les 10 ans qui arrivent. Mais ce chiffre globalise des situations assez diverses et il convient d’en préciser les contours.
Combien d’entreprises à céder en France ?
Selon l’INSEE, il y avait 3 000 000 d’entreprises en France en 2016 et 2 800 000 entreprises recensées en 2017 selon Eurostat (hors agriculture et hors holdings).
Ce chiffre couvre des réalités très différentes et selon la même étude seulement 1/3 de ces entreprises ont un effectif supérieur à 1 personne.
Essayons d‘être plus précis malgré les différentes études et parfois des résultats assez différents.
On estime que 85 % de ces entreprises sont des commerces de proximité ou des activités spécifiques difficilement transmissible.
Aussi on peut estimer qu’entre 6000 et 8000 entreprises entre 5 et 200 personnes sont à céder toutes les années. Et ainsi on se rend compte que la vision initiale de 500 000 entreprises à vendre par an, doit être précisée et revue de la réalité économique du pays.
Le contexte
En France, la croissance économique pour l’année 2020 est prévue à 1.1 % sans tenir compte des derniers événements. Il s’agit d’une croissance faible mais le « climat des affaires » est plutôt favorable grâce aux réformes du droit du travail et de la fiscalité.
La loi PACTE, quant a elle, est venue apporter 2 mesures en faveur de la transmission d’entreprise :
Autre sujet important voire primordial dans le contexte de la cession d’entreprise en France, il s’agit du financement. L’observatoire du financement des entreprises ne relève pas de difficulté notoire pour accéder au financement. Et nous soulignerons ici le rôle et l’importance des actions de BPI France, comme garantisseur d’une partie de la dette bancaire et également ses interventions en co-financements.
Enfin, et contrairement à beaucoup de pays européens, la France présente une spécificité en matière de transmission : on y note une large majorité de cessions à des tiers, hors famille et hors salariés.
Quelques spécificités du marché de la transmission d‘entreprise
Le marché est déséquilibré :
Il y a plus de repreneurs que de cédants.
Le marché est hétérogène :
Il englobe en large majorité des TPE, et quelques centaines de PME
1% des entreprises ont plus de 100 salariés.
Le marché est opaque :
Les cédants ne communiquent pas ou peu sur leurs projets.
Les intervenants sur le marché de la transmission
Chacun a sa place et apporte sa valeur ajoutée pour la concrétisation des opérations en tenant compte de la spécificité de l’entreprise et des objectifs du cédant et du repreneur.
Les obstacles
Lorsqu’un entrepreneur souhaite céder ou reprendre une société il est confronté à des obstacles qu’il va devoir contourner.
Le terme de « Conseil en Finance d’Entreprise » regroupe les activités de conseil en transmission, de levée de fonds, d’ingénieurs sociaux et d’une façon générale tous les conseils en développement d’entreprise.
Pour ce qui concerne spécifiquement la reprise/transmission d’entreprise, notre métier repose sur 5 grands piliers :
Nos interventions
Nos interventions que ce soit côté cédant ou côté repreneur sont précisées dans un document appelé « ordre de mission ». Cet « ordre de mission » contient le type de mission (cédant ou repreneur), la cible recherchée, les étapes du projet et les moyens mis en place, les modalités de rémunération du conseil. Ce document est proposé par le conseil au client et il devra être signé des deux parties.